Charte des Muromachi

Charte des Muromachi

Préambule

Metin2 est un jeu de rôle. Par conséquent, il appartient à chacun de prendre plaisir comme il l’entend, pour jouer. Mais il appartient à chacun également de savoir incarner un rôle qu’il s’attribue de lui même. La Guilde Muromachi respecte chaque mode de jeu et ses membres attendent le même respect envers le rôle qu’ils jouent.

Cette Guilde a été construite sur l’histoire réelle du Japon, cherchant à s’incorporer dans le temps et l’espace. Les membres de la Guilde, en acceptant les termes de cette Charte, s’engagent à jouer pleinement le rôle présenté par ce texte, par le forum, et porté par les membres.

L’époque Muromachi a débuté en 1333, connaissant, un an plus tard, la restauration impériale. Elle a été marquée à partir de 1392, par une période paix. Celle-ci a cessé en 1467, naissance de la période des Royaumes Combattants, période de guerres civiles. Les fondateurs de cette Guilde et auteurs de cette charte entendent renouer avec la paix qui symbolisait l’époque Muromachi.

Ayant pour nom celui de cette période ancestrale, les Muromachi entendent rallier les trois nouveaux Empires et rétablir la paix dans ce Japon troublé.

Article premier – Le principe d’égalité

Les Muromachi sont égaux entre eux. Par voie de conséquence, un respect mutuel s’installera dans toutes conversations.

L’image de la Guilde sera une préoccupation des Muromachi. En conséquence, sont considérées comme fautes graves les querelles en place publique entre membres ou avec un voyageur.

Chacun aura à cœur d’avoir une conduite irréprochable. Un manquement à cette règle pourra faire l’objet d’un avertissement, ou d’un bannissement si la répétition de ce manquement est observée.

De l’égalité des membres découlent également une absence totale de traitement de faveur. La présente Charte s’appliquera dans toutes ses dispositions.

Titre Premier : Structure

Article 2 – Une hiérarchie

Afin de doter la guilde d’une bonne administration, d’une gestion et d’une bonne justice, le présent article fait exception au précédent. Ainsi, la hiérarchie mise en place doit être respectée par l’ensemble des Muromachi.

Cette hiérarchie comporte quatre niveaux. Ainsi, sont à distinguer les O Sensei, grands maîtres de la guilde, les Sensei, maîtres de la guilde, les Senpaï, hommes et femmes respectés pour leur sagesse, et enfin, les Hôkaï, apprentis de la guilde.

Les titres sont attribués en fonction des compétences de chacun, mais l’attribution de ceux-ci relève uniquement de la volonté des O Sensei, sur demande des intéressés.

Article 3 – Les O Sensei

Les O Sensei sont les Grands Maîtres Muromachi. Ce titre est accordé aux fondateurs de la Guilde, de part leur contribution financière mais aussi par leurs efforts engagés dans la construction de celle-ci.

Ils partagent les mêmes droits, à savoir recruter et bannir les membres. En outre, ils doivent se concerter avant d’exercer un de ces pouvoirs.

Toutefois, un seul d’entre eux peut ouvrir le coffre de la guilde et attribuer les titres aux membres. Pour autant, ce pouvoir n’est point despotique et sans l’aval de ses pairs, celui-ci a les mains liées.

Article 4 – Les Sensei

Les Sensei sont les Maîtres Muromachi. Pour obtenir ce titre, les Muromachi doivent faire leurs preuves sur le terrain, et démontrer qu’ils sont aptes à commander les Muromachi sur le terrain. Prendre la tête de groupes relève alors de leurs compétences.

Dès qu’ils obtiennent un niveau de cinquante points, les Muromachi peuvent, s’ils le souhaitent, demander à ce que l’usage de ce titre leur soit accordé.

Article 5 – Les Senpaï

Les Senpaï sont les Sages Muromachi. Pour obtenir ce titre, les Muromachi doivent faire leurs preuves sur le terrain, et démontrer qu’ils ont terminé leur apprentissage pour à leur tour former les Hôkaï. Guider les apprentis relève alors de leurs compétences.

Dès qu’ils obtiennent un niveau de quarante points, les Muromachi peuvent, s’ils le souhaitent, demander à ce que l’usage de ce titre leur soit accordé.

Article 6 – Les Hôkaï

Les Hôkaï sont les Apprentis Muromachi. Ce titre est attribué à tout nouveau membre pendant une durée de deux semaines, considérée comme période d’essai. Leurs objectifs sont donc d’apprendre à maîtriser les règles des Muromachi, d’acquérir leurs valeurs et d’améliorer leurs compétences.

Si cette période satisfait les O Sensei, l’intéressé conserve son titre Hôkaï tant que son niveau ne lui donne pas droit à un autre titre. Si son niveau lui donne droit à un autre titre, il peut demander à ce que l’usage de cet autre titre lui soit accordé.

Titre Deuxième : Participation

Article 7 – La liberté d’expression

La liberté d’expression doit être regardée comme étant un droit. En effet, chacun des Muromachi doivent avoir la possibilité, s’ils le souhaitent, prendre la parole au sein de la Guilde. L’ignorance de la parole d’un Muromachi peut entraîner une sanction si celle-ci porte préjudice.

La liberté d’expression doit cependant être d’autre part observée comme un devoir. Chaque Muromachi doit faire connaître à ses aînés tous problèmes connus par lui, qu’il soit intra Guilde ou concernant une personne étrangère à celle-ci.

En outre, la Guilde des Muromachi, si elle appartient en premier lieu à ses fondateurs, appartient également à ses membres. Toutes remarques ou suggestions portées à la connaissance des O Sensei sont les bienvenues, si toutefois elles ne portent pas atteintes à la nature même de la Guilde.

Article 8 – Communication

L’ignorance d’un Muromachi par un de ses compagnons est inadmissible. Il est attendu des Muromachi une participation active à la vie sociale de la guilde, par une communication régulière. Les salutations telles bonjour et au revoir sont obligatoires.

Les réponses des membres de la Guilde déjà présent dans le monde de Metin peuvent être tardives et occasionnellement absentes. Si ces faits observés sont récurrents et injustifiés, ils peuvent entraîner une sanction.

Tous les Muromachi ont le devoir de s’inscrire sur le forum et d’y participer régulièrement. Un manquement à cette règle peut entraîner une sanction. Cette obligation s’étend aux candidats souhaitant rejoindre la Guilde et ce dans le but de faire montre de leur bonne volonté pour une participation active.

Par cette communication, les Muromachi pourront prendre part aux décisions administratives de la guilde. Sans cette communication, aucune plainte de mise à l’écart de la guilde ne pourra être retenue.

Article 9 – Absences

La Guilde des Muromachi conçoit que ses membres aient des vies à l’extérieur de la guilde. Ainsi, elle comprend que ceux-ci peuvent être absents ponctuellement, ou régulièrement.

Cependant, dans un souci de bonne gestion, il est demandé aux membres de renseigner la guilde s’agissant de leurs périodes d’absences, surtout celles qui sont d’une durée prolongée, cela afin de repérer les joueurs inactifs et libérer des sièges dans la Guilde, si besoin est.

Article 10 – Entre aide et assistance

La réunification des trois Empires est le dessein des Muromachi. Cette unicité trouve sa source dans l’Histoire et se répercute dans la vie de la Guilde. L’entre aide entre les Muromachi est donc de mise. De cela découle les attentes suivantes :

1° Les Muromachi se doivent mutuellement, et en toute circonstance, assistance. Cela inclus la résolution des quêtes individuelles.

2° Les Muromachi se doivent, en toute circonstance, de tendre vers la bonté. Ils ne sauraient en aucun cas essayer de commercer avec ses frères d’armes, à moins de faire don d’au moins la moitié de la recette ainsi provoquée à la guilde. A ce mercantilisme, il préférera largement l’échange plural, à savoir donner à l’un pour recevoir d’un autre.

Article 11 – Contribution financière

L’achat d’un terrain, d’un château et d’une forge demande une contribution financière de la part des membres de la Guilde. Il revient donc aux Muromachi de savoir gérer leurs recettes et faire part égale entre les besoins de la guilde et leurs besoins personnels.

En effet, certains objectifs dans Metin sont coûteux. Si l’équipement peut permettre une progression plus rapide des membres et de la guilde elle-même, par extension, il n’en est pas de même pour le mariage, objectif relevant d’un choix personnel et profitant qu’aux deux seuls intéressés. Pour autant, celui-ci n’est pas prohibé, et il est simplement demandé aux Muromachi s’étant fixé cet objectif, qu’ils ne doivent pas oublier les besoins de la Guilde.

Article 12 – Apport en expérience

Les Muromachi, à tous les niveaux, doivent contribuer au mieux au développement de la Guilde et de ses membres. Cela passe par un apport en connaissances et expérience. La contribution est libre, mais un minimum de 10 % de son expérience par niveau est vivement recommandé.

Cela étant, s’il est reconnu qu’une forte contribution en expérience ou en yang n’accorde aucun droit particulier, ne jamais donner peut être un facteur de renvoi lorsque ce constat a déjà fait preuve d’un avertissement personnel.

Article 13 – Contrôle de la participation

L’effort de communication peut être observé par tous, sur le terrain. Les plaintes internes pourront mettre en lumière certaines absences.

S’agissant de la participation en yang et en expérience, le contrôle proposé par l’administration est minimal. C’est pourquoi, il est demandé aux Muromachi d’informer, via le forum, des dons de yang et d’expérience opéré dans une journée, si cela ne peut être vérifié dans le monde de Metin.

Titre Troisième : Décisions

Article 14 – Des modalités

Le pouvoir de décision est entre les mains des O Sensei. Toutefois, une question peut leur être soumise par tout Muromachi, excepté les Hôkaï. Dans la pratique, un Hôkaï pourra officieusement soumettre une suggestion à un de ses aînés.

Les O Sensei se réuniront en assemblée publique pour discuter des affaires portées à l’ordre du jour. Ainsi, les Muromachi pourront, en tant qu’observateurs, avoir connaissance des avancées des délibérations. Pour autant, ils devront respecter le silence qui s’impose à eux. La pratique admettra que les Muromachi interviennent, officieusement et non publiquement, dans les pourparlers.

A la fin des pourparlers, les O Sensei prendront une décision sur la base de l’unanimité, l’abstention faisant office de négation.

Article 15 – Recrutement

Le recrutement est la première mission des O Sensei. Lorsqu’une candidature est présentée sur le forum, l’un d’eux (ou plusieurs d’entre eux) devra accuser réception de la demande et ouvrir le débat public intra guilde.

Les Muromachi peuvent engager la discussion avec le candidat, mais ne doivent pas intervenir dans le processus décisionnel. Si toutefois le candidat est un ami d’un Muromachi, il peut être entendu par les O Sensei.

Le recrutement se fait sur la base suivante :
1° Guerriers, Suras, Shamanes et Ninjas sont acceptés indifféremment.

2° Le candidat doit présenter un niveau supérieur à 30, sauf exception admise à l’unanimité par les O Sensei.

3° Le candidat doit présent un alignement positif, supérieur ou égal à amical.

4° Le candidat doit accepter toutes les dispositions de la Charte.

Les O Sensei ont l’obligation de prendre une décision dans les délais les plus brefs possibles, dans l’intérêt de la guilde, comme du candidat.

Une liste d’attente publique, le cas échéant, doit être envisagée, affichée et respectée. Les candidats peuvent retirer leur candidature, après en avoir avisé, au préalable, les O Sensei, si possible.

Article 16 - Justice

Le principe nul crime, nulle peine sans loi anime le pouvoir de sanction. En d’autres termes, une sanction ne pourra être prononcée que si elle est prévue et que le fait reproché est réprimé.

De plus, ne pourra pas être sanctionner un Muromachi sans qu’il y ait eu une plainte préalable ou que celle-ci n’est pas assortie d’une preuve irrévocable. Ainsi, le joueur lésé devra présenter une capture d’écran s’il veut obtenir une réparation pour le dommage présumé. Si ces conditions ne sont pas remplies, la présomption d’innocence l’emportera.

Les Muromachi reconnaissent à titre de sanction l’avertissement et le bannissement, qu’ils appliqueront suivant la gravité de la faute révélée. Seuls les O Sensei pourront délibérer sur la questions. La personne lésée ainsi que la personne suspectée pourront être entendues.

Une liste des actions réprimées sera ajoutée à celles présentes dans cette Charte, ainsi que les sanctions qui y seront assorties.

Les Muromachi pourront, en silence, assister à ces audiences publiques.

Titre Quatrième : Dessein réunificateur

Article 17 – Les Shinsoo

Les fondateurs Muromachi étaient avant tout des Shinsoo. Ne voulant pas suivre le nouvel Empereur dont le dessein est de dominer les deux autres Empires, Chunjo et Jinno, ils ont rallié les valeurs passées mais n’ont pas oublié leur appartenance au Empire Shinsoo. Ainsi, les Muromachi s’interdisent toutes guerres avec les individus Shinsoo, qu’ils soient réunit en Guilde, ou solitaires.

Toutefois, si un Shinsoo belligérant, agressif, retord, malicieux ou encore cruel, venait à s’attaquer à un voyageur, les Muromachi ont le devoir d’intervenir et sauver l’âme en peine.

Croiser un Shinsoo cruel peut inciter à sortir son arme, pour autant, il faudra lui demandé pourquoi il est cruel et s’il a changé. Son passé pourra peut être apprendre à son interlocuteur à ne pas le haïr.

Article 18 – Les Chunjo et les Jinno

Par définition, les Chunjo et les Jinno sont les ennemis des Shinsoo et devrait donc l’être des Muromachi. Pourtant, les Muromachi s’interdise de retrouver la paix par la voie des armes, la violence engendrant la violence. Ainsi, les Muromachi préfèreront la voie diplomatique.

Toutefois, les Chunjo et les Jinno ne l’entendent pas ainsi, et attaquent régulièrement les cités Shinsoo. Ne pouvant laisser les leurs se faire massacrer, les Muromachi s’obligeront à intervenir en un seul bloc, pour repousser les envahisseurs.

Croiser des Chunjo et Jinno isolés peut inciter à l’assassiner, comme certains Chunjo ou Jinno pourraient le faire vis-à-vis d’un Shinsso. Pourtant, certains sont pacifiques et veulent simplement entretenir des relations commerciales. Les Muromachi s’interdiront alors l’attaque, préférant la riposte.

Article 19 – Alliances

Seuls les O Sensei, unanimement, peuvent signer un accord au nom de la Guilde.

La réunification des trois Empires ne peut se faire par les armes, c’est pourquoi les Muromachi s’attacheront à entretenir de bonnes relations avec tous les Shinsoo, et travailleront à signer des accords avec des Guildes de ce même Empire ainsi qu’avec des voyageurs isolés.

Ces accords pourront s’étendre aux Guildes ou voyageurs isolés des Empires voisins, Chunjo et Jinno, afin que la réunification soit totale, dessein des Muromachi.

Toute transgression à une ou plusieurs dispositions d’un accord devra trouver une solution à l’amiable sans quoi l’accord cesserait de faire loi.

» Naissance de la Guilde des Muromachi